Ce jeudi 25 mai 2023, des judokas de tous niveaux, de tous âges, connus ou inconnus, étaient présents autour de Sandrine Aurières-Martinet, pour l'inauguration du dojo qui porte le nom de la championne paralympique de judo.
C’est à l’initiative du club de judo d’Ernée, présidé par Davy Cochy, qui a souhaité créer une antenne sur Juvigné, que ce projet d’aménagement a vu le jour avec le programme 1 000 Dojos.
Accessible à l'ensemble de la population
La Fédération nationale de judo, jujitsu, kendo et disciplines associées (FFJDA) s'est en effet engagée en mai 2022, "à aménager 1 000 dojos sur l'ensemble du territoire national par l'aménagement et la requalification de locaux existants", ont expliqué Sylvain Havez, directeur national du programme national et Damien Le Bour, chargé de mission.
Ce programme destiné à "réaliser un équipement accessible à l'ensemble de la population, mettre en place une activité diversifiée mêlant les activités sportives et le champ social et éducatif, ainsi qu'un projet associatif concerté avec les collectivités et adapté aux enjeux du territoire", a été accompagné et conseillé par Vincent Landau, responsable départemental de la FFJDA, Damien Le Bour, et le club d'Ernée.
Après les travaux réalisés par l'entreprise Eiffage, ce dojo est le premier né de ce programme sur la Région des Pays de la Loire.
Sandrine Martinet, née Aurières, championne paralympique, trois fois championne du monde, championne d'Europe, douze fois championne de France, porte-drapeau lors des JO de Tokyo, a accepté de donner son nom à ce nouvel équipement.
L'athlète a donc coupé le ruban et dévoilé la plaque à son nom.
En compagnie de Frédéric Lecanu, ancien médaillé national, européen et mondial, des jeunes licenciés de Juvigné, et de la mascotte nationale Kodomo (enfant en japonais) Sandrine Aurières-Martinet, malvoyante de naissance, a effectué diverses démonstrations, sur le tout nouveau tatami, devant un public ravi.
L'occasion également pour Frédéric Lecanu, de rappeler les valeurs du judo, art martial fondé en 1882 par le japonais Jigoro Kano dont le portrait figure désormais dans le dojo Sandrine Aurières-Martinet.
Pour diverses activités
Ce local servira également "aux activités périscolaires, de l'école, du RPE ou des activités sportives des associations communales comme la gym douce ou le yoga", a aussi précisé le maire, Régis Forveille.
Le coût des travaux de 136 000 € TTC a été majoritairement pris en charge par l'ANS (agence nationale du sport).
La commune a profité de cet aménagement pour "faire raccorder ce bâtiment à la chaudière à bois déchiqueté par l'entreprise CSM et rénover la toiture avec des matériaux aidant à diminuer la chaleur l'été, pour un coût d'environ 60 000 € et pour lequel des subventions ont été sollicitées", a aussi rappelé l'édile.
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