250 personnes à l'extérieur, mais d'autres mobilisées à l'intérieur, afin d'assurer le service minimum : les agents de l'hôpital de Laval se sont mobilisés jeudi 29 septembre afin de dénoncer leurs conditions de travail. Cette action est le résultat d'un appel de l'intersyndicale CGT, FO, CFDT. « Repos enlevés et reportés, congés annulés, mobilité forcée, agents à temps partiel qui travaillent à temps plein mais rémunérés à temps partiel et sans le consentement de l'agent », tels sont les griefs énumérés.
Autre problème soulevé à Laval : le nouveau service de néphrologie, qui devait ouvrir lundi 3 octobre, mais que les médecins refusent d'investir, par manque d'effectif. Les agents qui devaient y travailler à partir de lundi ont été mis au repos forcé.
Selon les agents mobilisés, ces problèmes hospitaliers mettraient en danger les patients. Martine, travaillant au service brancardage, agent depuis 35 ans, a livré son témoignage sur ses conditions de travail.
L'intersyndicale appelle à une mobilisation départementale le 13 octobre, devant l'ARS, à la cité administrative de Laval. Agents de Laval, Château-Gontier, Mayenne et des établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendants (Ehpad) sont appelées à rejoindre le mouvement.
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