Evron. L'usine Bel ouvre ses portes aux familles et amis de ses salariés sur quatre week-ends

"Dans le cadre visite des proches, nous avons souhaité mettre cet événement en place sur quatre week-ends, explique Loganne Garnier, assistante DRH. Il réunira plus de 900 visiteurs et a pour objectif de permettre aux familles et amis de nos salariés de découvrir notre site, 6 boulevard Bel, ainsi que nos différents métiers."

Et samedi, les groupes - entre quatorze et dix-neuf visiteurs - se sont succédé après avoir enfilé la tenue exigée pour l'hygiène et la sécurité, à savoir une charlotte, un cache barbe pour quelques messieurs, une combinaison, des gants, les lunettes, un casque et des bouchons d'oreilles. Chacun pourra se rendre compte de l'utilité de ces accessoires au cours de la visite guidée et commentée soit par le directeur Léonard Didiot, soit par Louis Vantlicke, responsable de la partie paraffinage.

Au fil des différents ateliers, c'étaient souvent papa ou maman qui expliquaient à leurs enfants, qui les accompagnaient, le travail que chacun découvrait, en commençant par l'arrivée du lait, soit 650 000 litres acheminés des 60 points de collectes mayennais chaque jour.

"Un million de litres de lait"

"Ce lait est amené dans des cuves pour y être standardisé, explique Louis Vantlicke, dans des cuves qui peuvent contenir, ensemble, un million de litres de lait, et ceci 24 heures sur 24, 365 jours par an, avec des équipes qui tournent en 3x8. L'étape suivante est la pasteurisation, suivie de la fermentation, pour produire sur nos trois lignes de fabrication nos Mini Babybel, qui reposent 14 heures à 14°, avant de passer dans nos quatorze paraffineuses."

Malgré le bruit intense des machines et tapis, où l'inox et la propreté règnent, on voyait les visiteurs très attentifs aux explications fournies, s'attardant parfois sur tel ou tel processus.

"Montrer aux enfants où je travaille"

Noé, 9 ans, Enora, 13 ans, accompagnés de Christelle, leur maman salariée de l'entreprise, ont revêtu la tenue obligatoire avant de prendre le départ : "C'est pour montrer aux enfants où je travaille et ce que je fais tous les jours", confie Christelle.