L’humour noir est un genre difficile à manier. Pour cela, il faut de la délicatesse et beaucoup de gentillesse. Toutes qualités qui caractérisent l’art de Bruno Podalydès.
Elle a été un peu oubliée par les siens dans une maison de retraite. Mais son souvenir se rappelle à tous le jour où Berthe meurt. Armand, son petit-fils qui ne l’a pas vue depuis longtemps, doit organiser ses funérailles. Entre sa femme, avec laquelle il tient une pharmacie, et sa volcanique maîtresse, il est incapable de choisir. Tout comme pour les funérailles de Mémé. Inhumation ou crémation ? Cercueil modeste ou luxueux ? Pompes funèbres modernes ou artisanales ?
De film en film, Bruno Podalydès, qui écrit ses scénarios avec la complicité de son frère, Denis, tisse une carrière atypique dans le cinéma français, avec des comédies légères, gentiment ironiques et d’une drôlerie souvent irrésistible. Entouré de la même bande de comédiens (son frère, Michel Vuillermoz, Isabelle Candelier, etc.) il signe une fantaisie pleine de charme et de poésie sur la difficulté qu’il y a à prendre une décision. Ses personnages sont très attachants, même celui de la maîtresse encombrante (épatante Valérie Lemercier !), et leur folie douce les rend très humains. Certes, il y a quelques passages à vide, mais c’est une réserve mineure pour une œuvre qui se permet de rire de choses tragiques.
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