A deux jours du second tour des élections municipales à Laval, rencontre avec Didier Pillon, le chef de file de la liste Laval Passionnément.
Même pas la peine de mettre une pièce dans le juke-box. A l’évocation de la musique qui le ressource, Didier Pillon ne peut s’empêcher de chantonner deux airs de Mozart dont l’ouverture des Noces de Figaro.
« Ma madeleine de Proust, mon premier disque à cinq ans. »
Mais si c’est une valse ou un tango qui résonne dans la pièce, le meneur de Laval Passionnément ne se défilera pas : « Je danse de tout, j’adore aussi le rock ! »
Il aurait pu devenir chanteur d'opéra
Ce n’est un secret pour personne, la musique et l’art en général font partie intégrante de sa vie. « Mes grands-parents du côté de ma maman m’ont emmené à ma première opérette à quatre ans. Et mon papa faisait du théâtre amateur. » Le natif de Laval aurait même pu devenir chanteur d’opéra.
« Alors que j’avais été recalé pour intégrer une école d’opéra en raison de mon âge, j’avais été rappelé car ils manquaient de ténor pour aller chanter au festival d’Aix-en-Provence. »
Il a préféré avoir une vie de famille.
L'importance d'une vie de famille
Et l’homme n’en nourrit aucun regret. Ses yeux se remplissent d’étoiles à la simple évocation de sa première petite-fille, Paloma, née il y a sept semaines. « Et si j’en suis là où je suis actuellement, c’est grâce à ma femme. Jamais je ne sacrifierai ma famille. »
A table, le repas rime aussi plutôt avec grands plats. Couscous, cassoulet, pot-au-feu. « J’apprécie les plats traditionnels, avec beaucoup de monde autour de la table. »
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Une année d'études de médecine
« J’aime parler aux gens. » Celui qui a fait une année d’études de médecine et qui a aussi travaillé pendant quatre ans dans le cabinet ministériel de Pierre Méhaignerie a fait de son aisance à l’oral son métier.
« Depuis 2006, j’anime des conférences de formation pour les chefs d’entreprise en rapport avec la culture autour de la question de l’amélioration du management. »
Il préfère la radio
Pendant 34 ans, il a aussi partagé sa passion pour la musique classique avec les auditeurs de France Bleu Mayenne.
« La radio me manque, avoue-t-il, se rappelant pourtant une épique première émission avant laquelle il avait vomi à cause du stress. Je préfère de loin la radio à la télévision. Ça ouvre l’imaginaire. Et on est en contact direct avec le public. »
Didier Pillon se dit pourtant timide. « Dans les dîners, c’est ma femme qui parle en premier. C’est elle qui me dit d’aller dire bonjour aux gens. Moi, j’ai toujours peur de déranger. »
« J'ai plutôt tendance à dire les choses »
En revanche, son tempérament passionné peut parfois créer quelques étincelles.
« J’ai plutôt tendance à dire les choses, reconnait-il. Après, c’est dit, on n’y revient plus. Et je n’en garde aucune rancœur », assure l’élu qui siège à Laval depuis douze ans, six ans dans l’opposition puis six ans dans la majorité.
Là où il y a de l'émotion
L’émotion jusqu’au bout des ongles. S’il a un peu de temps libre, Didier Pillon le passera si possible à aller écouter un concert, découvrir une expo ou assister à une rencontre sportive dans une ambiance de feu en compagnie d’amis.
« C’est ma vie. La 3D à la télé ne remplacera jamais un spectacle sur scène ! »
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