« Ha qu'est-ce qu'on est serrées au fond de cette crèche... », entonnent la trentaine de puéricultrices, auxiliaires de puériculture et éducatrices de jeunes enfants rassemblées à quelques mètres de la préfecture à Laval.
Derrière cette ambiance festive qui attire la curiosité des passants, les syndicats revendiquent des modes d'accueil de qualité pour les enfants en bas âge ainsi que la reconnaissance de leur profession.
Une dégradation des conditions d'accueil
Ils demandent notamment le maintien de la surface d'accueil par enfant dans les crèches à 7 m2 ainsi que plus de personnel qualifié. « Aujourd'hui nous sommes face à un ratio de 40% de professionnels contre 60% de personnel moins voire pas qualifié du tout », explique une auxiliaire de puériculture présente.
« Ces réformes vont entraîner une dégradation des qualités de travail et d'accueil pour les familles et leurs enfants », continue-t-elle. En réponse à ce projet de loi, les syndicats souhaitent également atteindre un ratio moyen d'encadrement d'un professionnel pour cinq enfants.
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