Dans son bureau, musée du sport mayennais, la photo figure en bonne place. Aux côtés de l’ancien gardien de but de l’AS Saint-Etienne, Jean Castaneda, et de Yannick Noah, Thierry Ruffat est prêt à commenter. Le rédacteur en chef de France bleu Mayenne était en première ligne lors de la Coupe du monde 1998. « Radio France avait créé une station spécifique pour le Mondial en France, à l’initiative de Jacques Vendroux. Elle s’appelait 98, Radio France et a émis de début juin jusqu’au soir de la finale », se souvient la voix du Stade lavallois.
Thierry Ruffat faisait partie de l’équipe des quinze journalistes réunis pour cette radio éphémère. « J’ai commenté dix matchs de la Coupe du monde 1998 », mentionne le Mayennais d’adoption. L’amoureux du football a pu côtoyer les plus grands joueurs de l’époque. « J’allais sur les camps d’entraînement d’équipes comme l’Italie ou le Brésil. Chez les Italiens, j’ai interviewé en face à face Del Piero, Maldini ou encore Roberto Baggio. Ils étaient très abordables. Chez les Brésiliens, j’ai croisé Ronaldo, mais je ne l’ai pas interrogé », complète-t-il.
Concert de Yannick Noah
Le reste du temps, Thierry Ruffat travaillait à la Maison de la radio. En dehors des matchs, la radio accueille des invités pour parler foot. « On en a vu du monde défiler. Michel Platini est venu. Joao Havelange, le président de la Fifa à l’époque, est passé dans nos murs. On n’arrêtait pas. C’était un mois et demi de foot non stop ».
Le soir de la finale, il sera aux commandes à la Maison de la radio. Jacques Vendroux officie au micro. « Christophe Hondelatte avait animé la soirée. C’était déjà de la folie à l’abord du stade et des Champs-Elysées. Il n’y avait pas encore les problèmes de sécurité d’aujourd’hui. Il y avait une effervescence, des supporters partout. On a regardé la finale sur un petit écran. La radio a cessé d’émettre à minuit. Nous, on a continué la fête au premier étage, avec un concert privé de Yannick Noah. Nos épouses nous avaient rejoints », indique-t-il.
Si selon Thierry Ruffat, la Coupe du monde 1998 n’était pas « la plus belle au niveau football », elle restera gravée comme son « plus beau souvenir professionnel. J’étais dans mon élément ».
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