Des images qui font froid dans le dos. Voilà comment on pourrait qualifier les vidéos d’exécutions de Daech diffusées par un ressortissant tunisien habitant à Laval.
Tout est parti d’un signalement de la mairie de Laval. Les services de l’état civil font part au commissariat de police de leurs soupçons de mariage blanc. L’union envisagée concerne une Lavalloise âgée de 51 ans et un Tunisien âgé de 26 ans. Ce dernier est arrivé en France il y a quelques semaines sous une identité palestinienne et se trouve en situation irrégulière.
Pour confirmer ou infirmer les soupçons de la mairie, les policiers mènent leur enquête. Ils se rendent alors sur la page Facebook du sans-papiers. Ils font alors une découverte inquiétante. Sur le mur, plusieurs vidéos de propagande du groupe Etat Islamique apparaissent. Dans celles-ci, on retrouve des exécutions, des enfants morts. « Des scènes extrêmement violentes », commente le commissariat de police. D’autres vidéos de pornographie violente avec des enfants figurent également sur son mur. En revanche, aucun des films ou des images n’est accompagné de commentaires.
« Montrer aux gens ce qu'il ne faut pas faire »
Convoqué et placé en garde à vue lundi 12 février, l’internaute a justifié ces diffusions pour « montrer aux gens ce qu’il ne faut pas faire », relate l’hôtel de police.
L’homme a été présenté mercredi 14 février devant le tribunal correctionnel de Laval sur le mode de la comparution immédiate, notamment pour apologie publique d’un acte de terrorisme au moyen d’un service de communication en ligne. Son procès a cependant été renvoyé au 14 mars. En attendant, il devra préparer sa défense à la maison d'arrêt.
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