Laval. Le cabinet médical a ouvert ses portes : "On est soulagé"

La taule brille encore et la devanture verte et blanche reste immaculée. Quelques passants s'arrêtent devant les portes du bâtiment, jettent un coup d'œil comme pour observer une curiosité rare. Et pour cause. Depuis lundi 2 octobre, le cabinet médical rassemblant quatre médecins a ouvert ses portes rue Myriam-Lepert dans le quartier Saint-Nicolas.

Deux ans sans médecin traitant

Ginette et Patrick ont profité du soleil pour faire leur chemin de Thévalles jusqu'au cabinet. Ils sont arrivés trente minutes avant leur rendez-vous. "Cela fait deux ans que nous n'avions plus de médecin. On a vraiment galéré", retracent-ils.

D'autant plus que le couple de sexagénaires à la retraite a connu quelques soucis de santé ces derniers mois. "Mon mari a eu des problèmes de cœur et de prostate, explique Ginette. On a frappé à toutes les portes à Laval et dans les villes aux alentours pour trouver un médecin. En cas de problèmes, on allait aux urgences ou bien au service médical de proximité à Hilard qui nous a bien aidés."

Une prise de rendez-vous rapide

Leïla se dirige vers la pharmacie. Son rendez-vous a eu lieu dès les premiers jours de l'ouverture. Dans la vie, elle participe à la médiation à Saint-Nicolas. Pour elle, l'installation des médecins "va donner de la valeur au quartier. Le bâtiment est neuf et ça rend le quartier cool. On a de nouveau un service de proximité et ça montre que Saint-Nicolas n'est pas si excentré."

Comme Ginette et Patrick, elle a rapidement pris un rendez-vous dès la nouvelle de l'arrivée du cabinet : " Après le départ à la retraite de mon médecin, on a un peu cherché. Mais là, ça s'est fait rapidement avec l'arrivée de ces jeunes médecins."

L'établissement médical semble même victime de son succès. "Au bout de quelques jours, les agendas des médecins étaient pleins", affirme Leïla. Rassurés d'avoir obtenu un rendez-vous, Ginette et Patrick doutent encore un peu avant d'entrer dans le bureau : " On ne sait pas si on sera accepté comme patient de longue durée, mais on espère..."