Une centaine de militants et sympathisants ont participé à la rentrée syndicale CGT, FSU et Solidaires avec le soutien du Parti communiste français, square de Boston à Laval ce jeudi 17 septembre 2020.
Des revendications nationales
Outre les revendications nationales (salaire minimum de 1 800 €, semaine de 32 heures...) , cette rentrée a été l'occasion d'évoquer les réformes des retraites, l'emploi des jeunes et la situation économique des entreprises.
Les manifestants ont échangé sur la situation de l'après-confinement autour d'un barbecue.
« Lors du confinement, on a parlé des premiers de cordées, des soignants, des caissières... Aujourd'hui on les oublie », résume Henri, retraité.
Un temps pour se retrouver
Linda, aide-soignante dans un Ehpad, dénonce « un manque de personnel pour satisfaire un rythme de travail énorme. Nous avons eu des renforts pendant le confinement. Ce n'est plus le cas. »
Camille Pétron, salariée dans une association éducative et adjointe au maire de Laval, rappelle la fragilisation du milieu associatif, des intermittents du spectacle.
« On avait besoin de militer, ce qu'on n'a pas pu faire depuis les mesures. Il fallait un temps pour se retrouver surtout avec les réformes. Il y a celle sur les retraites et la réforme Castex (assurance-chômage) qui est un grand coup de couteau pour les jeunes. »
Des arguments qui n'ont pas trouvé entendeur auprès des personnes assises sur l'herbe pour pique-niquer ou des participants du Chainon manquant installé à proximité.
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