« Les travaux n’étant toujours pas achevés, l’activité tourne au ralenti », affirme Philippe Baudet installé en zone artisanale des Chevrets à La Haie-Traversaine, route de Mayenne. Il y a un an et demi, un feu s’était déclaré dans l’atelier. Le stock de pièces et de produits, toutes les machines et les trois ponts roulants étaient inutilisables ou détruits. La perte était estimée à plus de 500 000 €.
« Les assurances ont été là mais il a fallu compléter par des apports pour retrouver un outil de travail adapté à notre activité et pour améliorer l’organisation de l’atelier. » Depuis l’incendie, l’entreprise s’est réorganisée au niveau des postes de travail, pour plus de sécurité. « Les produits inflammables ne sont plus stockés dans l’atelier. »
L’activité de l’entreprise consiste à redonner une nouvelle vie à du matériel, type remorque de poids lourds, qui n’est plus adapté pour les travaux publics mais néanmoins en très bon état mécanique, et le transformer pour une nouvelle vie.
Cela fait 10 ans que l’entreprise s’est tournée vers cette activité de recyclage. « Il y a une grosse demande du fait que je suis connu ». 40 à 50 vieilles remorques sont remises en état chaque année.
40 à 50 remorques remises en état chaque année
Dans l’atelier, Philippe Baudet, Véronique son épouse et Natacha Gallienne, tous les trois monteurs-soudeurs, se partagent le travail. Un travail artisanal. Un travail d’équipe. « Nous avons chacun notre travail mais nous sommes complémentaires. » Il leur faut une semaine pour refaire une remorque.
Après être allé la chercher chez le client, on commence le démontage, on renforce le plateau, on pose des rampes hydrauliques, puis vient le sablage, la peinture, le montage électrique et on prépare la remorque pour le passage aux Mines et enfin la livraison », détaille Philippe Baudet. Quand le travail est fini, « on dirait une remorque neuve ».
Demande croissante
Il y a de la demande de toute la France. « Nous sommes une entreprise assez unique. » Le bouche-à-oreille fonctionne bien. Les clients sont de Brest, Orange, Metz, Lyon, de Dordogne, de la Belgique... « Nous travaillons à 70 % pour le monde agricole. » Les remorques vont de 7 à 11 mètres. Elles servent à transporter du matériel, des marchandises. « Nous travaillons à la demande. » Philippe Baudet a également quelques modèles en stock.
Du fait de la demande croissante, Philippe Baudet aimerait bien recruter un monteur-soudeur supplémentaire.
Le 3 janvier prochain, l’entreprise fêtera ses 25 ans d’existence.
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